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Coopération

Résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle : la BAD au chevet du Niger

26 octobre 2021
Temps de lecture : 3 minutes

Selon un rapport rendu public par la Banque Africaine de Développement, le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS-Niger) lancé depuis 2015, a atteint presque tous ses objectifs. Ce programme qui va s’achever en décembre 2021, a été financé grâce à un prêt de la BAD à hauteur de 14,480 millions FCFA soit 20,7 millions de dollars américains. Le rapport fait état du fait que les activités qui sont en train d’être achevées, ont contribué à renforcer la résilience des populations bénéficiaires du projet.

Des activités et des ouvrages ont été réalisés dans plusieurs domaines pouvant renforcer la résilience des populations cibles. Dans le domaine des infrastructures hydro agricoles, douze entrées d’épandage sur quatorze sont déjà achevées. 120 hectares de périmètres irrigués ont été aménagés sur 130 ha prévus alors que 120 puits maraîchers, équipés de pompes, ont été construits.

Malgré le COVID-19, les résultats enregistrés sont palpables

Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des travaux de protection des bassins versants ont été réalisés sur 950 hectares ainsi que 750 hectares d’ouvrages par les plantations agroforestières, sans oublier la fixation de dunes sur un espace de 250 ha et le traitement biologique sur 400 ha. En hydraulique pastorale, quatre puits cimentés pastoraux sur six prévus ont été livrés. Et un forage pastoral, équipé d’une station de pompage, a également été livré.

Dans le domaine du stockage, de la transformation et la commercialisation, le projet a permis la construction de 25 boutiques céréalières, 25 boutiques d’intrants agricoles, 20 banques d’aliments pour bétail, 10 centrales d’approvisionnement communautaires, 25 plate formes multifonctionnelles, 10 marchés ruraux, trois tronçons de pistes de desserte d’une longueur totale de 55 kilomètres et 18 abris pour broyeurs d’aliments pour bétail.

Le volet nutrition du projet a également enregistré des résultats notables : 10 000 moustiquaires imprégnées ont été distribuées dans 25 communes pour les femmes enceintes et allaitantes par le biais des centres de santé intégrés pour lutter contre le paludisme (20 000 moustiquaires en cumulé) ; environ 6 000 fagots de boutures de manioc ont été distribués en appui à l’opération « boutures de manioc 2020 », au profit des ménages dans dix communes (20 000 fagots déjà distribués en 2016-2017) ; 650 hectares sont mis en valeur, générant une production additionnelle estimée à 23 400 tonnes de manioc ; vingt tonnes de farine infantile ont été mises à disposition des populations (25 tonnes déjà distribuées), en appui à la création des banques de produits vivriers et pour la fortification des aliments pour 9 000 enfants.

Toutes ces réalisations font la fierté de la Banque Africaine de Développement qui indique que: « Cela s’est traduit par une augmentation de la production et de la productivité agricoles, grâce notamment à la disponibilité de l’eau, des intrants et d’un encadrement rapproché qui a permis d’adopter des techniques culturales performantes. En outre, la construction des pistes rurales a permis de désenclaver les zones de production et a facilité la commercialisation des produits agricoles, avec, pour conséquence, une augmentation du revenu des producteurs. »

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