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Nouvelle régionales

Une conférence internationale du bassin du lac Tchad en 2018 au Nigeria

13 octobre 2017
Temps de lecture : 4 minutes

Une conférence internationale sur le bassin du lac Tchad se tient en avril prochain au Nigeria. C’est une des retombées de l’atelier de validation de la note conceptuelle de cette conférence qui s’est tenue du 12 au 13 octobre 2017 à N’Djamena au Tchad.

L’atelier de validation de la note conceptuelle de cette conférence du bassin du lac Tchad se tient à un moment ou les pays du bassin lutte contre la nébuleuse Boko Haram. Selon le secrétaire exécutif de la CBLT, communauté du bassin du lac Tchad, cette insurrection, quia commence en 2009, a impacté négativement sur toutes les activités de développement. Elle a provoqué une crise sans précèdent avec des multiples facettes.

Des chiffres ahurissants

Les  conséquences de l’insurrection de Boko Haram a touché 20 millions de personnes qui ont besoin d’assistance humanitaire. Elle a provoqué un important mouvement des populations à l’intérieur des frontières nationales des différents pays ainsi qu’en dehors de chaque pays.

Selon les organisations humanitaires et agences onusiennes, la présence de Boko Haram dans la zone a plongé les habitants de la région du bassin du Lac Tchad dans une grande insécurité. D’après le Haut-commissariat pour les réfugiés, HCR, il y a près d’un mois, plus de 2 millions de personnes sont en déplacement dans le bassin du lac Tchad, dépuis 2009. Ces chiffres font horreur au regard des problèmes liés au déplacement des populations.

Toujours selon les Nations Unies, 7 milles personnes ont fuient les menaces de Boko Haram au Niger pour se réfugier au Tchad. Et, ils ont même été poursuivis jusque dans leurs lieux de refuge.

Près d’un million et demi d’enfants sont déplacés dont 515 milles souffrent de malnutrition sévère. Plus de 320 milles enfants sont séparés de leurs enfants.

Au Nigeria, l’insurrection djihadiste de Boko Haram a fait  beaucoup d’enfants orphelins. Dans certains camps de déplacés, situés aux confins des frontières du Niger et du Cameroun, il n’y a aucune école. La déscolarisation vient aggraver le probleme d’analphabétismes. Selon Samuel Manyok, spécialiste de la protection de l’enfance à l’Unicef, le nombre de jeunes déscolarisés atteint ceux « de la Somalie et du Soudan du Sud cumulés ».

L’année dernière, l’UNICEF a parlé d’un bilan dévastateur de Boko Haram sur les enfants. Le rapport de cette agence onusienne fait état, l’année dernière de près d’un million et demi  d’enfants déplacés et au moins 1 million d’enfants toujours piégés dans des zones inaccessibles.

Coopération sud-sud

Les questions de sécurité humaine se conjuguent avec celles lies a l’eau, a la sécheresse. C’est ainsi que la question du transfèrement des eaux de l’Ubangi (Oubangui) vers le lac Tchad s’est invitée a l’atelier de validation de la note conceptuelle de cette conférence du bassin du lac Tchad. La question a de la note conceptuelle de cette conférence du bassin du lac Tchad de la note conceptuelle de cette conférence du bassin du lac Tchad de la note conceptuelle de cette conférence du bassin du lac Tchad été abordé avec les délégués des deux Congo pour des nouvelles discussions a même d’avancer  le sujet.

Signalons que la note conceptuelle a été adopte a l’issue de l’atelier de N’Djamena et que le processus est en cours avec l’UNESCO pour la tenue en avril 2018 de la conférence internationale sur le bassin du lac Tchad.

 

La rédaction de Dandal Kura Radio International N’Djamena.

 

 

 

 

 

 

 

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Ali