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Nouvelle régionales

Les habitants de la ville de Maiduguri appellent le gouvernement  de leurs Etat à l’éducation des  enfants déplacés.

28 janvier 2019
Temps de lecture : 2 minutes

Les habitants de Maiduguri appellent les autorités de leur Etat à s’employer à l’éducation de tous les enfants déplacés à Maiduguri dans la ville. Maiduguri est la capitale de l’Etat de Borno dans le Nord-est du Nigeria.

Selon Oumar Bolori, l’un des déplacés interrogé dimanche par Radio Ndarason Internationale, l’éducation est le moyen par lequel, on peut permettre à l’enfant d’échapper au cycle de l’analphabétisme et de la pauvreté. Pour ce déplacé, l’école est par excellence, un lieu d’apprentissage, du vivre ensemble et d’ouverture sur le monde. A travers l’école, on peut amener  l’enfant à reconnaitre les valeurs requises pour la vie commune, explique-t-il.  Il déclare, en outre, que  l’école permet de former des hommes responsables, autonomes et préparés  à la coopération et à la résolution constructive des conflits.

Oumar Bolori a rappelé également qu’un enfant sans éducation représente une réelle menace  pour la société tout entière. C’est pourquoi il  ajoute, que l’éducation devrait  en principe être gratuite et à la porter de toutes les couches sociales du pays.

Selon ce déplacé, le gouvernement devrait se faire accompagner dans cette mission par les chefs des villages et représentant  locaux du gouvernement. Oumar Bolori demande enfin au  gouvernement de l’Etat de Maiduguri, de prendre en charge l’éducation de deux ou trois enfants dans chaque famille afin, que tous les enfants de la ville de Maiduguri aient accès à l‘éducation.

Selon le fond des nations unis pour l’enfance Unicef, l’éducation est menacée non seulement à Maiduguri, mais dans tout l’Etat de Borno. Selon l’organisation onusienne, ce sont près de trois millions d’enfants qui ont besoin d’une aide d’urgence en matière d’éducation afin de pouvoir revenir à l’école et recevoir une scolarisation adéquate dans cette partie du Nigeria. Unicef estime également à près de 2300, le nombre du personnel enseignant tué et 19 000 autres déplacés dans le Nord-est du pays depuis 2009.

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