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Les leaders traditionnels et religieux appelés à sensibiliser les habitants de la province du lac sur la cohabitation pacifique.

12 janvier 2020
Temps de lecture : 3 minutes

 

Les auditeurs de Radio Ndarason Internationale ont exhorté le vendredi dernier les leaders religieux et communautaires de la province du lac Tchad à mener des campagnes de sensibilisation de masse sur la cohabitation pacifique.

Interrogé par Radio Ndarason Internationale sur l’importance de la cohabitation pacifique et du vivre ensemble, les auditeurs de Radio Ndarason Internationale ont rappelé aux chefs religieux que la prévention des conflits intercommunautaires relève de leur responsabilité.

Selon eux, il ne peut y avoir une paix durable dans la société sans l’implication des chefs traditionnels et religieux. Les participants ont souligné la nécessité de faire connaitre à la population leur part de responsabilité dans la restauration et la consolidation de la paix.

D’après le chef de canton de Nguelia 1, Youssouf Mahamadou Affono interrogé également par Radio Ndarason Internationale, les leaders communautaires et religieux ont l’obligation de sensibiliser leurs communautés respectives sur les maux qui peuvent miner la paix et empêcher de facto le vivre ensemble et la quiétude sociale.

Ils a toutefois rappelé, que cette mission est l’un des défis aux quel s’attèlent depuis plusieurs années la quasi-totalité des chefs coutumiers et religieux afin de prévenir les conflits dans la province du lac Tchad. Youssou Mahamadou Affono a déclaré : « Nous chefs traditionnels, sommes structurés dans tous les cantons. Nous avons mis sur pieds des comités pour le règlement à l’amiable de certains conflits. Nous sommes épaulés dans cette mission par des leaders religieux qui jouent un rôle non négligeable dans le processus de renforcement de la paix »

Toujours le chef de canton de Nguelia 1, des comités de vigilance villageoise ont été créés et sont actuellement opérationnels dans presque tous les cantons de la province du lac Tchad. Leur mission explique-t-il, est de livrer les informations aux chefs des cantons lorsqu’un conflit éclate. Le chef traditionnel transmet à son tour l’information à l’administration qui, poursuit-il déploie les forces de sécurité pour rétablir l’ordre.

Déjà en 2015, l’organisation internationale des migrations OIM, a organisation une formation sur le renforcement des systèmes communautaires de gestion de conflits à l’intention de cent cinquante habitants originaires de Bol Guini, du site de Foulatari, l’Ile de Fitine et deux communautés de l’Ile de Koulfoua, dans la province du lac Tchad.

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