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Radio Ndarason Internationale

Bassin du Lac Tchad

18 militaires nigériens tués dans une attaque terroriste.

5 juillet 2019
Temps de lecture : 4 minutes

L’actualité sécuritaire qui a défrayé la chronique de la semaine est l’attaque d’un camp de l‘armée nigérienne  dans la zone d’Inates, à l’ouest du Niger. Toujours cette semaine,  nous apprenons également que quelques  éléments de Boko Haram ont décidé de jeter les armes au Cameroun.

 

Le lundi 1er juillet 2019, au moins dix-huit soldats nigériens ont été tués et quatre autres portés disparus suite à l’attaque de leur camp par le groupe Etat Islamique au grand Sahara. Ce champ est situé à l’ouest du Niger, près de la frontière avec le Mali. Selon un communiqué du ministère nigérien de la défense, cité par le figaro.fr, l’attaque est intervenue dans l’après-midi et repoussé par les militaires nigériens. D’après des sources proches des autorités nigériennes citées par le figaro.fr, quatre soldats sont toujours portés disparus. Ce mercredi, le groupe Etat islamique dans le grand Sahara(EIGS) cité  par l’organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes SITE, a revendiqué l’attaque.

Le mardi 02 juillet 2019, un groupe de jeune de Jalingo, a  demandé  à leurs autorités d’assouplir le couvre-feu imposé depuis quelques semaines dans cette ville. Jalingo est une ville du nord-est du Nigeria. Le couvre-feu a été imposé par le gouvernement de l’Etat de Taraba après la montée en flèche des violences  dans l’Etat de Taraba, au nord-est du Nigeria. Par ailleurs, d’autres groupes des jeunes  ont déclarent être en faveur de ce couvre-feu. Ces jeunes ont appelé également  le gouvernement à prolonger la période d’application du couvre-feu. D’après un communiqué de presse  signé par l’assistant spécial principal du gouverneur de l’Etat de Taraba, Bala Dan Abu, le couvre-feu interviendra de 16 heures à 6 heures du matin jusqu’à nouvel ordre.

Le mardi 02 juillet 2019, le commandant du secteur de la commission fédérale de sécurité routière de l’Etat central de Benue, Aliyu Baba, a déclaré qu’au moins 45 personnes ont été  tuées et plus de cinquante autres blessées, lors du pillage  d’un camion-citerne le lundi 01 juillet  dans le centre du Nigeria. Selon le commandant du secteur de la Commission fédérale de sécurité routière de l’Etat de Benue cité par l’Agence France Presse,  le camion s’est renversé lundi après-midi le long d’une route qui traverse le village d’Ahumbe, dans l’Etat central de Benue. Selon lui, les habitants ont tenté de récupérer le carburant qui fuyait de la citerne, cette dernière  a pris feu avant d’exploser. D’après Aliyu Baba, avec  l’ampleur de la catastrophe, d’autres victimes peuvent  être découvertes.

Nous bouclerons la revue de l’actualité sécuritaire de cette semaine par celle du  jeudi 05 juillet 2019.  Francis Fai Yengo, le chef d’un organe du gouvernement camerounais chargé de la gestion des ex-combattants a déclaré que quelques cent-cinquante ex-combattants de Boko Haram ont déposé les armes à Mora. Mora est une commune du Cameroun située dans la région de l’extrême-nord. Il l’a dit au cours de la visite dans l’extrême-nord du  coordonnateur national du comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration(CNDDR) en compagnie des officiels de l’organisation mondiale pour les migrations(OIM) et du programme des Nations Unies  pour le développement (PNUD).  D’après Fai Yengo, le chef d’un organe du gouvernement camerounais chargé de la gestion des ex-combattants,  les ex-combattants de Boko Haram se sont également rendus aux autorités locales. Il a indiqué qu’après le désarmement, la prochaine étape va être l’insertion socio-professionnelle des repentis à travers des projets agricoles et d’élevages.

 

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