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Il n’y a pas de sots métiers, mais de sottes personnes.

13 août 2018
Temps de lecture : 3 minutes

Beaucoup  de jeunes exercent  de petits métiers pour se prendre en charge à N’Djamena, au Tchad. On les rencontres  dans nos rues et sur nos artères Certains sont ambulants  comme,  les cordonniers, les vendeurs d’ustensiles de cuisine et  vendeurs de manioc.

Parmi ces commerçants, il y’a ceux qui ont un emplacement fixe, en dur ou simplement bâché. C’est le cas de Horrilouba Tendbaye, un jeune licencié en droit, qui exerce le métier de l’art depuis trois ans.

Les œuvres réalisées par ce jeune suscitent, l’admiration de la plupart des citoyens. Selon lui, le chiffre d’affaire qu’il réalise par jour, lui permet de faire une recette journalière de 2000FCFA à 3000FCFA.  Horrilouba Tendibaye indique, que le métier de l’art lui permet de se prendre en charge en attendant son intégration à la fonction publique.

 

Nous avons également rencontrés à farcha, un quartier situé dans le premier arrondissement de N’Djamena, une jeune femme prénommée Colette Allatarem. Elle tenait une grande assiette dans laquelle, l’on pouvait voir, des oignons, des tomates, du poisson séché ; bref tous les ingrédients de cuisine. Cette jeune fille indique, s’être lancée, dans les activités génératrices de revenus, après le décès de son mari il y’a 4ans. Selon la veuve, Grâce aux petites ressources qu’elle engrange, elle parviens, tant bien que mal, à  prendre en charge ses deux petits-enfants ». Allatarem Colette indique, ne pas vouloir se lancer dans la prostitution pour subvenir à ses besoins comme,  c’est le cas chez certaines femmes.

Notre reporter Khaltouma Abakar Adoum est allé, à la rencontre  de Djekadoum Chancelin. Ce jeune de 16 ans est, un élève. Il met  à profits  les temps morts des vacances pour exercer une activité génératrice de revenue. C’est une manière pour le jeune vendeur ambulant, de soutenir financièrement ses parents. Les jeunes écolières se lance quant à elle, dans la restauration rapide. Elles  sont visibles aux abords de certaines artères. Elles proposent généralement des oranges, du maïs grillés, des arachides  ou des avocats.

Aujourd’hui, pratiquer un petit métier est presque devenu un impératif pour les jeunes qui ont eu conscience que réussir par l’école, n’était sans doute pas chose aisée à tout le monde. C’est pourquoi tous les moyens sont presque bons  pour réussir dans la vie. A condit ion d’y arriver honnêtement.

 

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Ali