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La question de la relocalisation des déplacés à l’ordre du jour à Maiduguri.

3 septembre 2019
Temps de lecture : 2 minutes

 

La question de la relocalisation des déplacés à l’ordre du jour à Maiduguri, chef-lieu de l’Etat de Borno, au Nord-est du Nigeria. Cette question est posée à la faveur de la rentrée scolaire à Borno où un directeur du collège d’études juridiques et islamiques  de Maiduguri interpelle les autorités de l’Etat.

En effet, la rentrée scolaire à Maiduguri est intervenue le lundi dernier. Cette rentrée scolaire a lieu pendant que certaines salles de classes et certains locaux de certaines écoles de Maiduguri sont occupées par les déplacées. C’est le cas du collège d’études juridiques et islamiques  de Maiduguri

Selon le directeur de ce collège, interrogé par Radio Ndarason Internationale, ces déplacés se sont installés provisoirement  sur ce site, il y a maintenant cinq années. Le nombre important des déplacés a obligé les responsables d’écoles à libérer les même les salles de récréations et de repos des enseignants pour mettre à leur disposition.

 

Le directeur du collège d’études juridiques et islamiques  MOCOLIS de Maiduguri, Mustapha Ali, a posé lundi le problème de la relocalisation des déplacés vivants dans le local de son établissement. Maiduguri est la capitale de l’Etat de Borno. Mustapha Ali rappelle qu’avant l’arrivée des déplacés, les élèves étudiaient à vacation unique, soit  du matin jusqu’en début d’après-midi. Avec l’arrivée massive des déplacés, l’administration de l’école a décidé de mettre en place une double vacation par groupe. Le premier groupe d’élèves vient faire cour dans la matinée, tandis que le second  dans la soirée.

Pour Mustapha Ali, c’est une situation très difficile à laquelle est confrontée l’administration.  C’est pourquoi, le directeur du collège d’études juridiques et islamiques demande au gouvernement de relocaliser ces déplacés dans d’autres centres d’accueils pour permettre de mettre les élèves  dans un meilleur cadre d’étude.

D’après médecin sans frontière MSF, près de deux cent cinquante mille déplacés vivent à Maiduguri et dans ses environs.

 

 

 

 

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