Les traces de guerre qui rappellent le passage de Boko Haram à Amchidé sont visibles et horrifiantes. Les Voitures calcinées, bâtiments éventrés ou incendiés et les impacts de balles un peu partout sur les bâtiments sont visible çà et là. A l’instar d’Amadou Ahidjo, la majorité des habitants de ce village ont dû fuir vers les pays limitrophes pour se mettre à l’abri des répressions aveugles de Boko Haram. De retour dans leur région, la plus part des déplacés interrogés par nos confrères de l’AFP affirment, que le retour reste une autre épreuve à vivre. Ils affirment aussi, qu’il y a des retournés qui passent trois jours d’affilés sans manger. D’autres par contre disent, ne plus reconnaitre cette ville jadis plaque tournante du commerce entre, le Cameroun et Nigeria. La secte terroriste ne s’est pas limitée qu’à ce crime. Elle a réduit le centre commercial en un amas de désolation. L’on peut voir sur les lieux, les câbles électriques et les tôles de ce centre commercial marqués par la noirceur consécutive aux flammes qui ont dévoré la bâtisse. Tout a été détruit par Boko Haram explique un membre d’auto défense à nos confrère de l’AFP. L’école publique et le dispensaire d’Amchidé ont eux aussi subi furie destructrice du passage des fondamentalistes religieux.
