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Radio Ndarason Internationale

Bassin du Lac Tchad

Au moins quarante-une personne tuée et quarante autres blessées dans des attaques de Boko Haram.

23 juin 2019
Temps de lecture : 3 minutes

 

La revue sécuritaire dans le bassin du lac est marquée cette semaine par la recrudescence des attaques terroristes dans le bassin du lac Tchad. Des attaques signalées dans les quatre pays de la région. Il s’agit notamment du Nigeria, Niger, Tchad et Cameroun.

L’attaque la plus récente date du vendredi 21 juin 2019. En effet, huit personnes ont été tuées dans une embuscade tendue par les éléments du groupe Boko Haram à Ngouboua, dans la sous-préfecture de Bagasola. Selon des sources sécuritaires citées par l’agence France presse, il s’agit de 7 militaires tchadiens et un garde d’un chef traditionnel local. D’après toujours ces sources, parmi les militaires tués, on compte un colonel de la gendarmerie et un autre de la garde nomade. D’après des sources hospitalières de Bagasola interrogé ce dimanche par Radio Ndarason Internationale, quatre blessés graves ont été évacués à N’Djamena.

Le dimanche 16 juin 2019 passé, un triple attentat suicide orchestrés par des présumés Boko Haram devant un centre de retransmission de football a fait près de trente mort et plus de quarante blessés à Konduga, une ville située trente-huit kilomètre de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno. D’après le responsable de ce centre, les trois kamikazes ont déclenché leurs décharges pendant que des dizaines de personnes regardaient un match.

Le mardi 18 juin 2019, deux policiers ont été tués et quatre autres blessés par des hommes armés non identifiés, lors de l’attaque d’un poste de police à l’entrée nord de Niamey. D’après un témoin oculaire sous anonymat cité par l’agence France Presse, des tirs venant du poste de police ont été entendu vers 23h sur la route de d’Oullam, au nord-ouest du Niger. Ouallam est située à une centaine de kilomètres de Niamey. Selon une source sécuritaire citée toujours par l’AFP, sur les quatre blessés deux sont graves. D’après les mêmes sources, la police mène des enquêtes pour retrouver les assaillants.

 

Le vendredi 21 juin 2019, le président camerounais Paul Biya, a décrété, une journée de deuil national en mémoire des dix-sept soldats morts en mission commandées. Ces soldats sont tués dans une attaque de Boko Haram dans la nuit du dimanche neuf juin, dans le Nord du pays contre le poste avancé de Darak, dans l’extrême-nord du Cameroun. Selon un texte officiel consulté mardi par l’agence France presse AFP, le décret a été signé le lundi dernier par le président camerounais.

Nous ne bouclerons pas cette revue sans rappeler que, le 22 juin 2019, un militaire camerounais a été tué àWambashe et Waliyashi dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun. Le millitaire est mort dans une embuscade tendue par les insurgés de Boko Haram.

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